Est-ce que vous vous rappelez vraiment de l'époque où internet n'existait pas ? Sans doute une ère reculée, où les hommes devaient se battre contre des dinosaures pour survivre. De nos jours, impossible de se passer de la toile. Elle est partout. On l'utilise pour faire nos courses, réserver nos vacances, prendre une chambre d'hôtel, payer ses impôts...
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Et ta télé, elle est connectée ?
Les téléphones et les consoles de jeux nouvelle génération ont franchi le pas depuis plusieurs années. Seule la télévision semblait exempte de la connectivité. C'était sans compter sur l'arrivée du boîtier Apple TV en 2007, qui synchronise votre ordinateur avec votre téléviseur en wifi. L'intérêt ? Récupérer l'ensemble de votre contenu multimédia sur votre grand écran, mais aussi bénéficier de la vidéo à la demande (VOD), un service qui a explosé avec la démocratisation du haut-débit.
Tous les fournisseurs d'accès internet se sont mis à la VOD. Le principe est simple et a condamné le bon vieux vidéo-club physique. Les plus récents films et les dernières séries à la mode ne sont plus qu'à un clic de votre télécommande. Moyennant un forfait de location, entre 2 et 6€ le film en général, vous ne bougez plus de votre canapé pour voir le dernier Stallone. Même recette avec les séries qui cartonnent (Dexter, Desperate Housewives, Mentalist...) et les matchs de football en exclusivité. Il n'est donc plus nécessaire de patienter et d'attendre une éventuelle diffusion sur une chaine de télévision.
Nous sommes donc à une période charnière pour le téléspectateur, qui devient ainsi libre de choisir le programme qu'il veut, au moment où il veut, avec la possibilité de l'interrompre et de reprendre son cours plus tard. C'est ce qu'on appelle du « programme délinéarisé », par opposition au flux continu de programmes à heure fixe de la télé traditionnelle. Ou de la « catch-up TV », la télé qu'on attrape au vol, littéralement.
Vous ratez la finale de Koh-Lanta ? Regardez-la sur mytf1.fr, où la plupart des programmes de la chaine sont en ligne. Impossible alors de « rater » son émission. Et là, on se souvient avec nostalgie du magnétoscope mal programmé qui n'avait pas enregistré le film qui passe à minuit sur France 3... Les temps ont bien changé. Le téléspectateur n'en sera que moins passif devant son écran. Positif, donc.
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