Il est affreux, bête et méchant, mais on adore le voir à l’œuvre...Le zombie a d’abord fait son cinéma, et ce dès 1932 dans Les Morts-vivants de Victor Halperin où il est un être humain transformé en esclave à cause de puissances occultes, se référant à la culture vaudou où il est né.
© Marie Belenotti - Festival européen du film fantastique
La Zombie Walk de Strasbourg, organisée le 19 septembre 2015, est l'une des plus grandes de France
Le film La nuit des morts-vivants réalisé par George A. Romero en 1968 l’a transformé en mort-vivant, dans un état de décomposition avancée, infecté par un virus et très contagieux, qui se délecte de la chair humaine.
Depuis les années 2000, les zombies ont envahi toutes les sphères de la culture et des loisirs, comme en témoigne les succès de la série télévisée The Walking Dead, du film World War Z ou encore du jeu vidéo Resident Evil.
Pour vivre encore plus intensément ce grand frisson, des amateurs d’hémoglobine ont eu l’idée au milieu des années 2000 de lancer des Zombie Walk et celle de Strasbourg est devenue l’une des plus grandes de France : 4000 personnes l’an dernier.
Les participants, qui peuvent se maquiller sur place ou venir déjà déguisés, ne lésinent pas les effets visuels : gorge tranchée, œil énuclée, plaies purulentes... Armés de tronçonneuse, faux ou hache, ils paradent gentiment dans les rues du centre-ville…
La prochaine a lieu le 19 septembre en ouverture du Festival européen du film fantastique, qui se tient du 18 au 27 septembre.
C’est justement en voyant cette horde de survivants dans les rues de Strasbourg que Giuseppe Manunta, scénariste et dessinateur de BD, plutôt catalogué dans le dessin érotique, a eu l’idée de créer Zombie walk.
Cette série éditée par les Editions du Long Bec à Strasbourg est inspirée des comic-books américain, mais dessinée entièrement au crayon.
Dans le premier tome, sorti l’an dernier, Giuseppe Manunta prenait la capitale alsacienne pour décor, l’histoire de deux scientifiques aux prises avec l’industrie pharmaceutique et les mystérieuses mutations au sein de la population.
Dans le deuxième tome, paru en juin dernier, les héros se trouvent dans le Nord de l’Italie et tentent d’échapper à l’invasion de tout un continent…
L’équipe du studio CarboLab, qui a développé cette année Think Zombie sur l’e-nov Campus de la Fonderie à Mulhouse, a elle contracté le virus du zombie très jeune : « On est une équipe de trentenaires : on adore la série The Walking Dead , on a regardé des films comme Zombieland, on a beaucoup joué à Resident Evil. Il y a une vingtaine d’année, ce n’était pas très courant. Aujourd’hui, c’est quelque chose de grand public, ce qui nous a incités à faire ce jeu. On a réfléchi à utiliser des monstres, des aliens, mais le zombie a un côté plus rigolo et nous laisse très libre : on peut lui enlever un œil, lui rajouter des bras… », commente Mathieu Mahoudeau.
Dans ce jeu, il faut gérer un parc d’attraction dans le but de capturer des humains et élever une armée de zombie pour exterminer les hommes... Succès garanti ? Pas forcément... « Les zombies, c’est une force et une faiblesse, parce que ça plaît beaucoup mais c’est un univers très concurrentiel. On a choisi un gameplay inversé, où le joueur est dans la peau d’un méchant et tue les humains. On aimait aussi l’idée d’un jeu de gestion à la manière de SimCity ou Zoo Tycoon qui laisse une grande liberté. Tout ça pour se démarquer », poursuit le producteur de jeux vidéos.
Think Zombie est un jeu 2D gratuit qui sera disponible en septembre pour iOS, Android et Windows. Alors, prêt pour vous enrôler ?
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