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Last Train, le groupe mulhousien de rock, dans vos festivals en Alsace et en France cet été

Tandis que débute la saison des festivals, le groupe Last Train s'apprête à vivre un été glorieux : maintenant reconnu comme "le meilleur groupe de rock en France" par de nombreux connaisseurs, il est à l'affiche de tous les grands rendez-vous du pays - Eurockéennes, Hellfest, Vieilles Charrues, Rock en Seine...  - et partout en Europe. Une remarquable consécration pour quatre Sundgauviens d'origine, qui gardent la tête sur les épaules et l'Alsace en base arrière ! - Propos recueillis par Sylvain Freyburger

Last Train, l'Alsace très rock © Remi Gettlife Last Train, l'Alsace très rock

JDS : Vous venez de terminer une tournée des salles de concerts suite à la sortie de votre album III... Les festivals, c'est un autre défi  ?

Jean-Noël Scherrer (chant et guitare) : On n'aborde pas de la même manière les concerts en salle, où on peut jouer 1h45 dans un espace fermé, et en festival où on est limité dans le temps. Par exemple, au Hellfest je pense qu'on jouera plutôt en début d'après-midi, c'est particulier mais c'est un type de public qui a l'habitude d'écouter beaucoup de musique. Quel que soit le contexte, on peut ressentir quelque chose de fort. On peut nous trouver trop énervés pour le grand public, trop pop pour le public metal, mais notre musique n'est pas un pur défouloir, ce sont toujours les respirations qui donnent de la valeur à ce qu'on va dire ensuite.

Votre nouvel album est quand même très rock et direct, vous l'avez taillé exprès pour la scène ?

On avait longtemps travaillé sur notre projet précédent, avec l'Orchestre symphonique de Mulhouse, qui n'était pas fait pour la scène. Donc c'est clair que l'envie nous trottait dans la tête ! On a ressenti une vraie attente du public qui connaît maintenant les paroles des morceaux, la tournée des salles a affiché complet du début à la fin et les programmateurs de festivals nous ont fait confiance pour cet été, on est contents...

Pour les Alsaciens qui n'auraient pas envie d'aller trop loin sur la route des festivals, la date à retenir est le 5 juillet aux Eurocks. Le lac de Malsaucy, c'est à quelques kilomètres de votre Sundgau natal, vous avez un rapport particulier avec ce festival ?

C'est un peu le festival maison, en tant que public on y allait quand on était ados, on y a connu plein de claques musicales et on a rarement raté une édition depuis. En tant que groupe, on y a été régulièrement programmés depuis 2016, ils nous ont vu grandir...

Il y a d'autres festivals locaux qui vous ont laissé de bons souvenirs ?

Oui, ce qu'on fait maintenant a été rendu possible par ce qu'on a connu autrefois. Par exemple, je pense souvent au petit festival du Natala, en 2015 à Colmar, où on a rencontré notre ingé lumières ! Ou à la scène Off de la Foire aux Vins. On a peut-être joué dix fois au Noumatrouff avant d'aller plus loin, on n'oublie pas. Maintenant on a quelque chose comme 600 concerts derrière nous, c'est vertigineux mais le Hellfest ou les Vieilles Charrues, c'est pas "mieux" ou "moins bien" que le Natala, chaque chapitre est important, on remercie tous ceux qui nous ont fait confiance.

D'après le site du Paléo Festival de Nyon, "l’Alsace ne nous a pas seulement donné les Flammenküche, elle nous livre aussi ce que le rock français a de meilleur à offrir : Last Train"... Ça fait quoi d'être les ambassadeurs de l'Alsace à travers l'Europe ?

On est fiers de là d'où l'on vient ! On habite maintenant tous à Lyon mais nos sociétés de productions - on fait tout par nous-mêmes - sont domiciliées en Alsace, on continue de tourner nos clips et de préparer nos tournées à Mulhouse, on y est encore beaucoup et on compte bien y rester... On a hâte de poser à nouveau nos amplis sur une scène alsacienne, rien de prévu pour le moment mais on a des idées derrière la tête.

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