Les Dessous de la vie, duo formé en 2009 et devenu quintet, ont comme leur nom l’indique un penchant pour les petites histoires du quotidien : « Ce sont les petites histoires qui font les grandes, c’est regarder sous les jupes des filles, c’est marcher sur un sol transparent », précise Anastasia Rauch, chanteuse et accordéoniste du groupe. « C’est ce que tout le monde cache derrière ses habits de pudeur. La vie serait plus simple s’il y avait moins de tabous : ce sont les tabous des autres qui me font écrire », renchérit Gaël Muller, auteur, compositeur, guitariste et également chanteur du groupe.
DR Les Dessous de la vieAutant dire qu’avec leur premier album, La libido du living-room, on s’attend à regarder par le trou de la serrure et voir le comportement des hommes et des femmes mus par leur désir. C’est le cas avec la chanson qui a donné le titre à leur opus : « C’est cet amour entre la consommation et le désir, que l’on peut déguster. Un matin, on est sur son canapé avec son amant, le soir, avec son conjoint pour débattre de ce qu’on regarde à la télé », enchaîne Gaël Muller.
Un album qui nous embarque dans des atmosphères variées, passant du tango au jazz manouche, du slam au jazz musette, sur des mélodies souvent entraînantes et pétillantes. « On ne veut pas s’enfermer dans un truc répétitif. J’aimerais une discographie qui ressemble à Serge Gainsbourg plutôt qu’à Georges Brassens. On peut faire un album de reggae demain si on en a envie. La chanson française doit évoluer, comme la langue française, pour continuer à vivre », explique Gaël Muller. Et de rêver d’un featuring avec Oxmo Puccino sur le prochain album, en cours d’écriture.
Sur cet opus, Les Dessous de la vie ont déjà décroché une belle collaboration, avec l’accordéoniste de jazz manouche Marcel Loeffler : « Quand on joue avec de tels musiciens, on apprend rien qu’en regardant. Il y a une douceur et une spontanéité qui se dégage de son jeu, c’est super beau », déclare Gaël Muller. « Comme on est indépendant, on se demande toujours si on fait bien les choses. Qu’un musicien comme lui ait envie de jouer avec nous, c’est très valorisant et ça nous donne une légitimité », enchaîne Anastasia Rauch.
Et la légitimité est de plus en plus croissante. Les Dessous de la vie s’exportent bien : ils jouent dans des instituts ou ambassades françaises à l’étranger, en digne représentant de la chanson française. Ils sont déjà partis à Berlin ou à Bratislava, seront à Francfort pour la Fête de la musique, et ils espèrent bientôt jouer à Tokyo et Djakarta.
Ils vont aussi sillonner la France – eux qui ont déjà 200 concerts au compteur depuis 2009. Ils étaient dans le off du Printemps de Bourges, seront le 23 juin au festival Rencontres et Racines, à Lucelle Sonore le 28 juin 2013. « Il y a une belle énergie qui nous pousse vers nos rêves : on s’imagine passer un peu plus à la radio, participer à des événements plus visibles. Et surtout avoir assez de concerts pour pouvoir en vivre, sans être forcément des stars comme Zaz ou Ben L’oncle Soul », confie Anastasia Rauch. C’est bien parti pour.
Aujourd'hui le groupe est malheureusement séparé. Chaque membre s'attaque à des projets solos, notamment la chanteuse Anastasia avec son premier album Beau Parleur sorti début 2013.
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