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Les Jardins de Gaïa s'installent à Ungersheim!

C'est en partenariat avec la commune d'Ungersheim que l'entreprise de thés et d'infusions alsacienne les Jardins de Gaïa commence une nouvelle aventure ! Faire pousser des plantes à infuser en région était comme une évidence pour cette entreprise renommée, forte de 30 ans d'expérience et d'engagements dans la vente de thé bio et équitable. Rencontre avec Cassandre Maury, directrice générale du groupe qui nous parle de ce nouveau projet de relocalisation. ☛Alix S

Les Jardins du Trèfle Rouge et le Jardin du Coquelicot © Les Jardins de Gaïa Les "Jardins du Trèfle Rouge" et le "Jardin du Coquelicot"

Renforcer l'ancrage local

C'est sur les terrains agricoles de la commune d'Ungersheim, village en transition, que la première récolte de plantes à infuser aura lieu en novembre. Sur près de 40 ares, le calendula, les bleuets et la camomille marticaire ont pu pousser tranquillement, sous la supervision de trois maraîchers de la commune en charge de gérer le processus de récolte et de séchage selon un cahier des charges très strict.
Évidemment, toutes ces plantes répondent aux normes de culture biologique, dans le respect des valeurs des Jardins de Gaïa, qui proposent uniquement des thés et infusions labélisés agriculture biologique et Demeter. Préserver la qualité des produits et de l'environnement est une priorité pour le groupe. C'est aussi avec cette nouvelle production locale de plantes que l'entreprise pourra à terme s'approvisionner à 50 km de son unité de production alors qu'auparavant, elle devait importer ces plantes du Sud de l'Europe ou d'Afrique du Nord. Une économie de transport et donc d'émissions de carbone !

Il aura fallu tout de même plus de 3 ans d'expérimentation pour trouver le modèle et la filière qui correspondait le mieux aux attentes de productions.
Dans les "Jardins du Trèfle Rouge" et le "Jardin du Coquelicot" à Ungersheim, les plantes prennent racine pour délivrer leurs propriétés bénéfiques réputées depuis des siècles. Dès la première récolte, début novembre, des tests approfondis seront nécessaires avant une mise en vente sur la marché prévue en 2025.

Un projet de longue date

Cassandre Maury, la directrice des Jardins de Gaïa © Les Jardins de Gaïa Cassandre Maury, la directrice des Jardins de Gaïa

Cette idée de relocalisation trottait dans la tête de Cassandre Maury, la directrice générale des Jardins de Gaïa depuis près de 5 ans... « Les premiers retour sont très positifs, beaucoup de maraîchers nous contactent pour nous proposer des partenariats, c’est très encourageant », détaille Cassandre Maury. «C’est un pari précurseur mais également très efficace face aux enjeux climatique à venir, la diversification des cultures étant la clef pour une adaptation climatique.» ajoute la directrice. Animée par une foi inébranlable et une résilience à toute épreuve, la gérante se félicite de ces échanges et ces alliances mises en place dans le cadre de ces cultures à Ungersheim.

Les fleurs fraîches de calendula, tout juste récoltées © Les Jardins de Gaïa Les fleurs fraîches de calendula, tout juste récoltées
 
« Il y a une synergie très efficace entre les différents partenaires comme avec la SDEA qui nous apporte son savoir-faire en termes de gestion et traitement des ressources en eau » rappelle Cassandre. Mais également "Un soutien et un partage très profond avec le Maire d'Ungersheim, village modèle de la transition énergétique et de l'autonomie alimentaire, qui était déjà inscrit dans une démarche qui nous parlait beaucoup." souligne-t-elle.
Ce sont sans doutes ces valeurs communes qui ont permis aux Jardins de Gaïa de tenter cette expérience unique en Alsace qui est partie pour durer !

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