1) Quoicoubeh
C’est le néologisme incontournable des cours de récré et autres salles de permanence de collège cette année. Le mot n’a strictement aucune signification : il permet uniquement de tendre une sorte de piège verbal à son interlocuteur après l’avoir fait dire « - quoi ?! » pour répliquer immédiatement « - quoicoubeh ». Même concept qu’au début des années 2000, avec le fameux « wazaaaaaaah », popularisé à l’époque par une publicité Budweiser.
2) Un banger
Rien à voir avec de la drogue. Banger vient de l’anglais et signifie « une tuerie », un truc super, qui déchire, de façon positive. « J’ai lu le dernier JDS et franchement ce magazine, c’est un banger mois après mois ! »
3) Mettre une disquette
L’expression a un peu évoluée ces dernières années, et est synonyme dorénavant de « mentir ».
4) Khey
Signifie « frère » en arabe (prononcez « raie »). En 1990, on aurait dit : « mon pote ». En 2022, c’est khey.
5) Pookie
Dérivé de « poucave » : la balance. « Timéo a dit à la maîtresse que j’avais copié sur lui en SVT, mais quel pookie, celui-là ! »
6) Être iombe/yombe
Qualifie quelqu’un d’énervé ou de dégoûté. On peut ainsi être yombe d’avoir loupé la présentation de saison de la Filature.
7) Askip
Mot générationnel en puissance - France TV en a même fait le titre d’une série pour et sur les adolescents - qui est une contraction d’à ce qu’il paraît.
8) Cheh !
Onomatopée désobligeante qui exprime : « bien fait pour toi ! »
9) Être carbo
« Le prof d’EPS nous a fait courir pendant une heure, du coup, toute la classe était carbo ! » Aucun rapport, donc, avec un plat de pâtes à la crème, mais plutôt le fait d’être réduit en bouillie, carbonisé.
10) Un bail
Les anciens chicaneront : « Oh jé, mais je connais ce mot, voyons, cela veut dire longtemps... ça fait un bail ! » Tout faux. Un bail, en 2023, c’est une sale histoire, un mauvais plan, une tromperie.
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