La Pétasse d’Alsace est née dans les têtes de Poupet Pounket et Marianne Maric à l’occasion d’une séance photo à l’Ecomusée d’Alsace. La première, styliste, dessine des collections culottées, avec bustier en skaï, chemise porte-jarretelles, serres-taille à lacets… La seconde, photographe, réalise un travail autour du corps de la femme, et en a même transformé certaines en femmes-lampes à allumer… Alors, quand leur regard s’arrête sur le logo des potasses dessiné par Hansi et cette cigogne bien sage sur fond de village alsacien, leur imaginaire débridée se lâche. « On a voulu jouer à fond sur les clichés de l’Alsace et de la féminité ! », glisse Poupet Pounket. Entre potasse et pétasse, il n’y qu’une lettre à franchir, que les deux complices franchissent allègrement, imaginant une cigogne ultra-féminine, un poil aguicheuse. Sous le graphisme de Jean Wollenschneider, elle se refait une petite beauté : maquillage intense (rouge à lèvres, rimmel, mouche), porte-jarretelles et bottes rouges, petit nœud et sac à main. En comparaison, la cigogne d’Hansi fait figure de bonne sœur… Elle n’a plus qu’à aller se rhabiller !
© Marioanne Maric Vente de T-ShirtLa Pétasse, comme n’importe quelle personne, a une histoire et une origine, en l’occurrence l’Alsace. Déjà, c’est une cigogne, synonyme de fertilité et symbole de la région. Depuis ses années Hansi, elle a pris son envol, quittant son village alsacien pour la grande ville, Mulhouse et la Tour de l’Europe (série limitée et épuisée). Elle pose également devant les mines de potasse (200 exemplaires ont été réimprimés) et pourrait bien s’afficher ailleurs dans les années à venir. Cette cigogne bien de son temps n’en oublie pas pour autant son patrimoine : elle aime les bretzels, mais plutôt en strass qu’en gros sel, et les petits cœurs, comme sur les volets des maisons à colombage sur lesquelles elle aime tant venir faire son nid. Elle arbore aussi un joli nœud sur la tête qui vient rappeler les coiffes alsaciennes. Elle ira peut-être un jour planter des choux, qui sait ?
La Pétasse d’Alsace, avec un nom pareil, a-t-elle une bonne réputation ? Puisque le stock de t-shirt, 200 exemplaires, a été écoulé en une année, on peut dire sans trembler que la Pétasse d’Alsace a rencontré son public. Mais l’accointance dépend des régions : « En Alsace, ce t-shirt fait marrer autant les jeunes que les vieux, parce que ce logo fait partie de notre imaginaire. A Paris, ce n’était pas la même réception, cela a pu paraître vulgaire à certains, mais une fois qu’on explique le détournement du logo et l’histoire des mines de potasse, cela fait sens. Ils comprennent que ce n’est pas de la vulgarité gratuite, qu’il y a beaucoup d’autodérision, d’autant plus qu’on le présente sur un ton humoristique et bon enfant », explique Poupet Pounket. L’accointance dépend des régions, mais pas du sexe : les hommes le réclamaient, et ils l’on obtenu ! Quoi donc ? Le droit d’être une Pétasse d’Alsace comme une autre !
Vous l’aurez compris, Pétasse d’Alsace n’est pas une marque de vêtement comme les autres, et organise par conséquent des performances autour de la vente de ses t-shirt et body. « Comment mettre en scène la vente de nos T-shirt ? Une question qu’on adore. Comme on travaille toujours avec des amis, on peut se lâcher, se mettre en body et en patin à roulettes. Et comme on a une approche de la photo très ludique et théâtrale, on a eu l’idée de ces performances », souligne Poupet Pounket. Après avoir vendu des T-shirt sous le manteau au cinéma Bel-Air à Mulhouse (cf photo), la marque jouera les hôtesses d’accueil au cinéma Le Star à Strasbourg, lors d’un split mix le 12 juin, mélangeant cinéma et musique.
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