Arthur Satàn + Rouperou

Découvert sur scène aux Trans Musicales 2012 avec son groupe garage punk psyché JC Satàn, ainsi qu’au sein de la chorale pop rock Crane Angels, le Bordelais Arthur Satàn s’est depuis révélé en solo, avec un excellent premier album sur le label Born Bad (So Far So Good). Il revient aujourd’hui pour nous offrir la primeur de son magnifique deuxième album, A Journey That Never Was, toujours chez Born Bad Records. Une œuvre pop rock psychédélique sixties dense et ambitieuse, riche en chœurs et en arrangements classieux. Un hommage remarquable à quelques chefs-d’œuvre qui ont nourri et continuent à fasciner Arthur Satàn : le « White Album » des Beatles, A Saucerful of Secrets de Pink Floyd, Arthur or the Decline and Fall of the British Empire des Kinks, Parachute des Pretty Things… tous sortis entre 1968 et 1970. Et au-delà de son admiration pour ces monuments, il parvient à poser sa touche personnelle sur ses chansons, par ses mélodies et ses arrangements, et ne cède ainsi jamais sous le poids de ses illustres aînés. Un art du songwriting rare en France.

En ouverture, nous accueillerons Rouperou, quatuor caennais qui rassemble, entres autres, Adrien Leprêtre (leader de Samba de La Muerte et claviériste de Concrete Knives) et d’anciens membres du groupe post-punk expérimental Veik. Dans leur bien-nommé premier album Dreamland (dont la sortie est annoncée pour le 7 mars), les Normands fusionnent dub (la basse, les effets), post-punk détendu et dream pop (le chant, les atmosphères cotonneuses et encore les effets). Créant ainsi une bande-son au groove downtempo hypnotique qui s’empare instantanément de nos corps…