Laissez-vous tenter par une décapotable !

Je veux une cabriolet !

  • Jusqu'au 31/12/2011

Les rayons du soleil. La chaleur. L'esprit de liberté. Les cheveux au vent. Une route côtière. Le bord d'une plage. Le bout du chemin. Toujours les cheveux au vent ! Synonyme de conduite plaisir, hédoniste, la voiture décapotable revient sur le devant de la scène.

Rouler en voiture décapotable, c'est tout un état d'esprit. A l'image des camping-caristes ou encore des motards, les possésseurs de cabriolets se salueraient presque en se croisant sur la route. « Il existe une véritable communauté du cabriolet » explique Alexis Zimmermann, responsable marketing de la concession BMW-Mini à Sausheim. « Bien souvent, lorsqu'on a goûté à sa première voiture décapotable, on n'achète plus que ça, on ne roule plus que comme ça, c'est comme une façon d'être » complète-t-il.

Les Français se font plaisir

Environ 3 à 4% des véhicules neufs vendus en France chaque année sont des cabriolets. Cela peut sembler peu, mais c'est un des chiffres les plus élevés d'Europe, alors que l'Italie ou l'Espagne jouissent d'un meilleur taux d'ensoleillement à l'année. Proportionnellement, nos voisins allemands ou encore espagnols sont derrière, avec à peine 2 % de leur flotte de véhicules neufs étant vendus avec un toit escamotable, qu'il soit rigide ou en toile.

« Dès que le beau temps arrive, les commandes de décapotables font un bond indiscutable. Mais pas mal de clients prévoient le coup et choisissent leur véhicule dès la fin de l'hiver pour être sûr de pouvoir en profiter à l'arrivée des beaux jours » ajoute Alexis Zimmermann. Le mot est lâché. Profiter. Car c'est bien de cela dont il s'agit. Un peu de soleil, des températures agréables et on se met à suer dans nos bonnes vieilles voitures. Plus efficace que la clim' : l'absence de toit et la ventilation naturelle. Tous les propriétaires de cabriolets le confirment. C'est un petit bonheur, un peu solitaire, que de rouler cheveux au vent. Mais quel bonheur. Une sensation de liberté, doublée d'une vraie volonté de se prendre une bonne rasade de fun décomplexé.

Finie la surconsommation d'essence

Les constructeurs l'ont bien compris. Les amateurs de cabrios cherchent à se différencier. Le design des décapotables se fait ainsi aguicheur, provocant, comme la BMW Série 1ou la toute nouvelle mini-roadster Renault Wind, ou volontairement décalé dans un certain esprit rétro, à l'image de la Renault Mégane CC série limitée Floride et de la Mini Cabrio. Des lignes qui tapent dans l'oeil : oui, mais sans pour autant laisser tomber l'aspect écologique.

Ne dit-on pas que rouler les fenêtres ouvertes fait surconsommer ? Alors le toit ouvert..? « Les cabriolets ont fait d'enormes progrès aérodynamiques et technologiques. Il est vrai qu'à l'époque, il y a encore dix ans, elles étaient gourmandes. Aujourd'hui, sur l'ensemble des modèles neufs, ça n'est plus le cas, grâce notamment au système de filets anti-remous et à une prise au vent mieux étudiée. On constate que rouler capote baissée n'a quasiment plus d'impact sur la consommation d'essence » confirme notre spécialiste.

Quelle capote choisir ?

Capote en toile (soft-top) ou capote en dur (hard-top) ? Tel est le dilemme. Il y a encore quelques années, la question ne se posait pas. L'ensemble des cabriolets était doté de toiles repliables. La technologie avançant, les toits en dur ont peu à peu grignoté les parts de marché des toits en toile.

Le toit en toile est moins cher à l'achat (environ 10%) et plus pratique et rapide à enlever ou à remettre. C'est l'aspect plaisir simple qui prédomine. Certains s'y sentiront moins en sécurité, avec toujours cette ancestrale crainte du coup de cutter dans la toile. Le toit en dur paraît plus réconfortant, donne un meilleur sentiment de sécurité. Il est plus cher à l'achat et plus long à décapoter. Il offre cependant une meilleure insonorisation de l'habitacle, mais les puristes vous diront que rien ne vaut la toile...

La voiture du désir

On n'achète pas une cabriolet comme on achète un autre véhicule. « La décapotable, c'est la voiture du rêve ! » s'exclame Michel de Kingersheim, 43 ans, croisé en concession. « Pour moi, ça a un rapport avec le cinéma, vous savez, ces films américains, dans le Grand Ouest, où ils roulent dans des grandes Cadillac sans toit...c'est Thelma et Louise, c'est The Devil's Rejects... Alors c'est sûr, les virées en Alsace, c'est moins cinématographique, mais quand même ! » plaisante-t-il.

Le cinéma, le rêve, on remarque sans détour que la cab' attise les désirs. La sécurité est elle aussi au rendez-vous. Finis les gros arceaux de sécurité qui cassaient la ligne de la voiture - le fameux « panier de fraise », surnom donné à la Golf décapotable des années 80 - place aujourd'hui aux arceaux intégrés dans les sièges arrière, invisibles, qui se déploient en une fraction de seconde, en cas de retournement de la voiture.

Sécurité, rêve, consommation, technologie. Alors...vous allez craquer ?

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