Le paysage post-bac français a connu des modifications majeures ces dernières années avec notamment l’inscription en ligne (www.admission-postbac.org). Ce système d’inscription va être généralisé et encore amélioré dans une volonté de simplification administrative. Mais cela suffira-t-il à aider un jeune à trouver sa place dans ce qu’on appelle communément la "fac" ? On peut en douter. C’est pour cela que des modifications en profondeur de tout le système universitaire sont opérées.
Le LMD ou Licence Master Doctorat est né d’une volonté européenne d’uniformiser le système universitaire devant l’évidence des échanges continentaux : un nombre croissant de jeunes partent en effet à l’étranger pour faire leurs études (Erasmus) et pour y travailler. Le LMD est constitué de trois échelons :
En trois ans minimum: la L1 appelée aussi Licence fondamentale, plus la L2 et la L3. Le DEUG a donc disparu, laissant à sa place un premier échelon universitaire allongé (3 ans au lieu de 2). Mais une simple Licence en poche permettra difficilement de trouver un emploi intéressant...
En deux ans minimum (M1 et M2), il remplace la Maîtrise.
Dernier échelon pour les plus courageux, récompense un travail de recherche et une thèse de trois ans minimum.
La nouveauté du LMD par rapport à l’ancien système français est la désolidarisation des deux semestres. On peut alors très bien passer à l’année supérieure sans avoir validé les deux semestres. Et grâce aux crédits ECTS, le système de points capitalisés en fonction des résultats scolaires de l’étudiant, on peut comparer facilement son diplôme à ceux des autres pays de l’Europe.
Plus d’infos sur www.education.gouv.fr
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