Marie-Pierre Arpin Bott et Paul Riethmuller

Peintures de Marie-Pierre Arpin Bott et sculptures de Paul Riethmuller. Les barques à demi noyées de Marie-Pierre Arpin-Bott apportent au fil de l’eau, thème récurrent de ses travaux, l’épaisseur du temps qui passe. Les volumes sculptés ou modelés par Paul Riethmuller animent quant à eux un éventail largement ouvert de textures, couleurs et matières.

Marie-Pierre Arpin-Bott

Récidive en nature pour la nouvelle exposition de Marie Arpin. Des encres avec des ocres plus vives que dans les saisons précédentes; c'est donc un ravissement au bord de l'eau. Marie Arpin est familière de la barque mise en toiles et en lumières. Pas étonnant qu'elle nous en serve ici de nouvelles versions où même le ciel sait embarquer. Et du bois façonné pour naviguer jusqu'à celui qui pousse en désordre, il n'y a qu'un pas pour glisser au tableau suivant : un triptyque d'olivier, des mangroves, des rameaux... Cette exposition d'automne à Strasbourg est un voyage humide au gré des encres déversées là, sous le soleil discret qu'on devine toujours présent.

Paul Riethmuller

Il sculpte d’un côté des volumes aux lignes très épurées, creusés dans l’albâtre ou la stéatite, aux formes simples. Il confie alors à la texture et aux couleurs de la matière le rôle principal. Ces volumes semblent tirés autant du minéral duquel ils sont extraits que de la lumière qui vient les caresser. Les figures en terre cuite, sont au contraire le fruit d’un travail de modelage. Elles semblent issues d’un univers opposé. Elles disent la vérité non plus de la matière, mais de l’expression et du mouvement. Certaines participent à un monde architectonique ou constructiviste, d’autres semblent douées d’une cinétique qui leur est propre.

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