Orphéon et Choeur d'Hommes du Florival

L’Orphéon de Mulhouse et le Choeur d’Hommes du Florival réunis donneront à la veille de la Fête des mères, un concert original dans la belle salle de la MCP Cité, Foyer Saint Joseph.

Un choeur d’hommes enrichi par un orchestre permet une belle harmonie sonore. C’est donc ensemble que les deux phalanges se produiront dans une série de mélodies inspirée de différents genres, connues ou moins connues ; cette idée n’empêchera pas les choristes de s’exprimer par des chansons a cappella tirées de leur propre répertoire. Les orphéonistes, quant à eux, nous réserveront des pièces de musique légère avec comme toujours quelques surprises qui seront sûrement très appréciées. 

En rendant hommage aux mamans le programme extrêmement varié nous fera voyager dans plusieurs pays d’Europe, aux Antilles, en Afrique du Sud et en Amérique. 

Le programme  

Les beaux extraits de musique classique comme le Gloria de Vivaldi, le ballet duLac des Cygnes de Tchaïkovski et des extraits de la suite l’Arlésienne de Bizet constituent la base de ce programme dédié aux mamans. 

Quoi de mieux adapté pour une Fête des mères, que la chanson Hommage à ma mère, la plus connue de Vincent Ozier-Lafontaine, sympathique compositeurmartiniquais qui a fait connaître sa fille au public mulhousien grâce à saprestation mémorable en tant que pianiste-compositrice au Théâtre de la Sinne lors d’un dernier gala de l‘Orphéon (Rhapsody 2020).

Dans la version orchestrée pour l’Orphéon, Maurice Kuntz et Georges Gully font répéter le refrain de cette valse créole aux choristes, les couplets instrumentaux étant confiés successivement au basson, au cor anglais et au cor d’harmonie. Le choeur d’hommes qui ne maîtrise pas seulement la langue créole, se lance dans le zoulou à travers les chants d’Afrique du Sud, Syahamba et Viva la musica.

D’autres clins d’oeil aux mamans seront offerts, comme la chanson allemande Es war eine Mutter (il était une mère …) et l’incontournable Mamma, célèbre chanson napolitaine. 

Avec Conquest of Paradise, l’utilisation des voix d’hommes est optimale ainsi que dans Eleni du chanteur Grec Demis Roussos ou encore les négros spritualsSweet chariot et Go Down Moses. L’orchestre valorisera son savoir par despassages de Porgy and Bess, se terminant tout en finesse. 

Comme les choses simples sont souvent les plus belles, des airs de chansonniers Richard Anthony, Yves Duteil, Hugues Aufray ont été introduits tout au long du concert sans oublier Edith Piaf, réincarnée par Angelina avec son célèbre Padam.

Les compositeurs alsaciens ne seront pas en reste grâce à la belle valse Les Patineurs d’Emile Waldteufel et le rêve du berger pour hautbois, manuscrit de Jules Cabrol (ancien chef de l’Orphéon) ressorti du fin fond des archives. 

La conclusion du concert se fera avec avec l’opérette l’Auberge du Cheval Blanc et la cinquantaine de chantres et musiciens sur la scène du « Cité-Bangala »...