Vivre dans un loft, le témoignage de Margaux et Damien

Damien et Margaux, un jeune couple de 26 ans, ont acheté leur loft il y a un an et emménagé en janvier dernier. A l’origine, ils recherchaient un bien atypique au centre-ville de Mulhouse de 70m² environ, ils disposent aujourd’hui d’un loft à Bourtzwiller de ... 170m² avec terrasse, leur condition sine qua non pour sortir du centre-ville. « Ce qui nous a séduit, c’est la possibilité de gérer l’espace et faire les travaux nous-mêmes, explique Margaux. La première fois, nous avons visité un loft occupé, ce qui nous a permis d’imaginer les volumes et les espaces. La deuxième fois, nous sommes venus avec une amie architecte qui nous a dit ce qui était faisable ou pas, et qui nous a dessiné les plans. On voulait un grand espace de vie, avec beaucoup de lumière, sans trop de cloisons », explique Margaux.

DR Vivre dans un loft, le témoignage de Margaux et Damien

Des travaux pendant un an

Au RDC, l’espace cuisine-salon-bibliothèque est complètement ouvert ; un local technique, la salle de bain et les WC et une chambre sont cloisonnés. A l’étage, la mezzanine comprend une chambre, salle de bain, WC. L’ampleur des travaux ne les a pas freinés, et ils ont appelé à la rescousse familles et amis pendant un an. Bien sûr, ils se sont heurtés à des contraintes, et notamment la configuration de leur lot, 16.5m de long, sur 7m de large : « Il n’y a aucune fenêtre sur les deux murs en longueur, donc tout a été pensé pour que la lumière soit traversante », précise Damien. Lors de l’aménagement, il faut aussi tout voir en grand, ce qui coûte nettement plus cher : « Par exemple, nous avons acheté un grand plateau en inox et des placards que nous avons monté nous-mêmes pour notre cuisine, car cela nous aurait coûté 25 000€ de passer par un cuisiniste », confie Margaux.

Garder le style industriel

Côté décoration, ils ont souhaité garder le côté industriel : sol en béton ciré, plafond brut, luminaires recyclés, panneaux industriels, verrière style atelier... Aujourd’hui, ils ont le sentiment d’avoir fait une très bonne affaire : « Pour moi, le loft est entre la maison et l’appart. On a quasiment le volume d’une maison, avec un esprit urbain. On a en plus une terrasse de 20m2 qui donne sur des arbres, on est dans un espace préservé », se réjouit Margaux. « C’est vraiment convivial ici, tout le monde se connaît, on a plus de liens que dans une résidence classique, parce qu’on se refile des tuyaux entre résidents, et qu’on s’aide pour les travaux », note Damien. Au final, leur acquisition leur aura coûté 220 000€ avec frais de notaire, soit 10 000€ de plus que le budget prévu.