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5 concepts à maîtriser en Alsace
Avec les Alsaciens, on découvre que la France a un sens, non pas déterminé de façon conventionnelle par le Sud ou le Nord, mais par rapport à l’Alsace. On est dedans, ou on est dehors. Tout ce qui n’est pas d’Alsace est de la « France de l’intérieur ».
L’hiver en Alsace, il fait froid. Particulièrement au niveau des carrelages de nos vieilles bicoques pas rénovées. Même la plus sexy des Alsaciennes possède sa paire de Schloppas. La règle, c’est que plus les Schloppas sont dégueulasses, plus elles tiennent chaud... La sensualité en prend un sacré coup. Terrible !
Quand on fait la queue au rayon charcuterie à la coupe, tous les enfants alsaciens le savent, on a droit à son petit morceau de saucisse. En général, la roulade nature. Ceci étant dit, la tradition semble se perdre et c’est regrettable. « Hop, mettez-moi donc de l’assortiment ! »
Le délire avec les Mannalas (« petit bonhomme ») en brioche démarre dès fin octobre en Alsace... Et comme le Père Noël ne nous suffisait pas, le 6 décembre, on célèbre aussi Saint-Nicolas, le même, mais en pas pareil.
Ici, pour faire plaisir aux enfants, on ne leur fait pas des tartines de Nutella ou de confiture, mais des Fladele au Schmerwurscht (ou Mettwurscht) - une saucisse molle qui s’étale sur du pain, fabriquée avec les parties les plus grasses du porc et du boeuf, puis mixées. Oubliez les cacahuètes ou les chips à l’apéritif, l’Alsacien ne veut que du Schmer’, notre foie gras à nous, notre fierté et notre identité.
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