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BMX et VTT : la vitesse et les bosses

  • Bikepark AFA - Alsace Freeride Academy | Wittenheim

Sport spectaculaire, le freeride et l’enduro font de plus en plus d’adeptes, chez les jeunes mais aussi les adultes. Une structure, l’Alsace Freeride Academy à Wittenheim, permet de s’initier ou de se perfectionner.

Bosses, passerelles, rampes de saut, descentes vertigineuses…Bienvenue au bike park de l’Alsace Freeride Academy (AFA), ouvert depuis 5 ans au Village Oxylane à Wittenheim pour répondre à l’engouement pour le BMX et le VTT dans la région.

Le bike park de Wittenheim compte 10 pistes, à la difficulté croissante : vertes, bleues, rouges et noires © Sandrine Bavard Le bike park de Wittenheim compte 10 pistes, à la difficulté croissante : vertes, bleues, rouges et noires

Un bike park conçu pour tous les niveaux, avec 10 pistes, de la verte à la noire, de la plus facile à la plus spectaculaire : « Chaque année, on refait des pistes pour se renouveler et être à la page. Chaque personne, selon son niveau, peut trouver des combinaisons à faire, avec sa technique : soit il saute, enroule ou cabre », précise Maxime Guichardon, moniteur cycle à l’AFA.

Un bike park pour tous niveaux

La structure alsacienne accueille vraiment tous les niveaux, à partir de 2 ans dans un cours de baby freeride jusqu’à dernièrement un débutant de… 69 ans.

Des cyclistes plus chevronnés viennent aussi se perfectionner, jusqu’au plus haut niveau comme Manon Hoffer du club de Cernay qui vise les Jeux Olympiques de Paris.

Mais le cœur de cible, ce sont les familles, avec des initiations tout en douceur pour les jeunes. « C’est comme en ski, on procède par étapes. On apprend à mettre les pédales à l’horizontale, à se mettre debout sur le vélo, à se mettre dans la bonne position pour passer les bosses en toute sécurité. Une fois que c’est acquis, on peut aller sur des bosses de plus en plus hautes », précise Maxime Guichardon.

« De bonnes sensations »

Beaucoup de parents, qui ont l’image d’un sport à risque en tête, ont quelques craintes que le moniteur s’empresse de dissiper : « Ce n’est pas plus dangereux qu’un autre sport si c’est bien encadré. Il y a bien sûr un danger, mais plus on va répéter le geste, plus on va améliorer sa technique, plus on va diminuer le risque. Et on a placé des matelas d’air sur le sol sur nos rampes de sauts pour tester des sauts et des figures sans danger. Après, c’est notre job de régler le curseur avec les jeunes. A certains, il faut dire qu’ils sont capables de le faire. A d’autres, il faudra au contraire les freiner car ils sont un peu tête brûlée. »

Mathis et Elouan, 10 ans, font partie des casse-cous : « Quand on fait des sauts, ça donne de bonnes sensations, c’est intense. Au début, je me faisais un peu peur sur les premiers sauts, j’avais peur de me louper. Maintenant, au bout de 3 ans, je suis à l’aise, je fais les pistes vertes, bleues, rouges, toutes sauf les noires », témoigne Mathis.

« Je suis un grand fan de sensation et un releveur de défi. J’ai commencé par la trottinette freestyle, puis j’ai découvert le BMX grâce à un ami qui a fait son anniversaire ici et maintenant je me suis inscrit dans un club de motocross. J’aime les sauts ! », déclare Elouan.

Des adultes qui viennent se perfectionner

La structure accueille aussi de plus en plus d’adultes qui font du VTT dans les Vosges et qui veulent se perfectionner sur un terrain artificiel : « Au début, ils empruntaient des chemins larges dans les Vosges mais ils se rendent compte que c’est beaucoup plus sympa de descendre par les petits sentiers. Mais il y a des cailloux, des rochers, des épingles, et ils n’ont pas forcément la technique pour passer ces obstacles. Ils viennent donc ici pour perfectionner. Là, on parle vraiment de pilotage, du geste, des postures », commente Maxime Guichardon.

Des stages sont régulièrement organisés en extérieur, au Lac Blanc, à La Bresse, ou dans le massif des Vosges pour mettre tout ça en pratique.

A l’AFA, toutes les formules sont possibles : entrée libre à la journée, cours individuels ou collectifs, stages, anniversaires... Elle loue aussi l’équipement. « Il faut au minimum un casque, mais on conseille vraiment le casque intégral, les gants et le gilet de protection. De toute façon, la mode du «je roule sans gants» est fini. Aujourd’hui, c’est limite ringard de ne pas être équipé », se réjouit le moniteur.

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