Mahraganat, de Alaa Fifty à la jeune génération｜Concert

Alaa Fifty, l’un des représentants les plus importants du Mahraganat, mélange de chaâbi, de danse et de hip-hop égyptiens, se produit pour la première fois à l’Institut du monde arabe.

© DR Mahraganat, de Alaa Fifty à la jeune génération｜Concert

Le mahraganat — aussi appelé électro égyptien, électro-chaâbi et « son de la rue égyptienne » — est un genre populaire, mélange de musique jouée dans les mariages, de danse et de hip-hop, avec un usage intensif d’Auto-Tune. Alaa Fifty est l’un des principaux fondateurs de ce genre musical, né dans les rues égyptiennes en 2004. Avec d’autres artistes du mahraganat, il a transformé le paysage de la musique électronique égyptienne dans le monde arabe.

Il a également collaboré avec des dizaines de chanteurs locaux et internationaux à la création de plusieurs titres phares mêlant les genres. Il a notamment collaboré avec le groupe français Acid Arab sur la chanson Hez Hez, et avec l’artiste égyptien Molotof sur Bal3ab Asasy.

Le groupe qu’il a fondé avec son ami et collaborateur de longue date Sadat El 3almy, Muluk El Sa’ada (Les Rois du bonheur), a invité de nombreux jeunes artistes à poursuivre leur passion pour la musique électronique.

À l’occasion de « L’IMA fait son festival ! », Alaa Fifty se produit pour la première fois à l’Institut, entouré d’invités qui donneront à entendre tout à la fois les racines et les derniers développements de ce genre si singulier.

Public : jeunes et adultes.

Accessible aux personnes à mobilité réduite.