Exposition "Un doux vent d'art 2"

Véronique Ball (sculpture)
François Malnati (pastels)
François Malnati (pastels)
Isabelle Schenckbecher (peinture)
SmaK-titi (peinture)
Jean Valera (photo)

C’est la deuxième des trois expositions du cycle estival d’AIDA Galerie. Cinq artistes y sont présentés, avec des pastels, des photos, des peintures et des sculptures en terre. On y verra de mystérieuses lampes-légumes, quelques bonnes bouilles, ainsi que des personnages très électriques, des natures mortes très vivantes et des toiles à l’ambiance estivale et végétale.
 
 
Véronique Ball (sculpture)
Elle explore sans relâche la figure humaine, d’abord des silhouettes puis, avec une insistance de plus en plus marquée, des têtes et enfin des visages, voire des « bouilles », où c’est l’expression la plus caractéristique qu’elle cherche manifestement à restituer avec le plus de force possible.
Elle a d’une part apporté pour cette exposition quelques têtes en terre, épurées et hiératiques. Elle a également apporté, d’autre part, toute une série de ses bonnes bouilles, où l’accent se porte sur les traits du visage, caractérisant toute une gamme d’expressions presqu’indéfinissables, où se mêlent étonnement, recueillement méditatif et félicité profonde. Comme si chacun de ces visages devait, à sa façon, s’étonner de la vie et lui rendre grâce en même temps.
  
François Malnati (pastels)
Dépoussiérer et réactualiser le genre de la nature morte, tel est l’un des défis qu’il relève avec ses pastels. Il y parvient en choisissant des sujets tirés de notre environnement domestique le plus contemporain et parfois le plus trivial, cherchant le plus souvent à représenter des motifs très vivement colorés et contrastés. Il élabore des cadrages spectaculaires ou insolites se prêtant à des compositions très étudiées et bien charpentées. La précision de la restitution est le fruit d’une exigence de réalisme, qui se refuse toutefois à rechercher l’exactitude photographique. Le rendu des matières, l’observation des reflets, des ombres et lumières ainsi que les jeux d’effets optiques font le sel de la plupart de ses compositions.
 
 
Isabelle Schenckbecher (peinture)
Elle puise son inspiration dans le spectacle de la nature, les paysages, l’observation des végétaux et des minéraux. Visant la limite du figuratif et du non figuratif, son expression est dominée par les couleurs des saisons, composant une esthétique qu’elle dénomme elle-même «écriture imagée». Il s’’agit d’un langage visuel tout empreint de spontanéité, cherchant à traduire sans filtre les sensations quasi  épidermiques éprouvées au contact de la nature.
Elle a apporté pour cette exposition des toiles acryliques aux ambiances végétales et ensoleillées évoquant des contextes de pleine nature.. Quelques petits animaux y laissent leur trace laissent leur trace furtive au ras du sol, sous la protection de larges feuilles ou de hautes herbes…… 
 
 
SmaK-titi (peinture)
Artiste d’inspiration street-art, elle découvre ce mouvement aux Etats-Unis dans les années 90, à New York et Chicago. C’est à cette époque que ses premières toiles sont exposées sur Broadway avenue. De retour en France, elle y expose régulièrement ainsi que dans d’autres galeries d’Europe et des Etats-Unis.
Son univers artistique baigné de pop art et d’art brut se peuple de personnages imaginaires et colorés, caractéristiques de l’évolution de sa recherche personnelle. Les couleurs vives, fluorescentes et subtilement associées donnent un vrai dynamisme et de la profondeur à son univers plastique. Les graffitis, lettres et chiffres lui apportent du rythme et une tonalité très personnelle.
 
 
Jean Valera (photo)
Il a choisi de présenter pour cette exposition une série de très étranges photos figurant de très curieuses lampes légumes. A première vue, on pourrait croire qu’il s’agit de la restitution photographique de lampes design, créées avec un réalisme poussé à l’extrême, de manière à reproduire des végétaux divers dans une matière translucide, un peu à l’image des fameuses lampes art déco en verre ou en cristal créées par Emile Gallé il y a 140 ans…
Mais non. Le réalisme de ces lampes est trop fulgurant pour n’être qu'artéfactuel. Après enquête, il s’avère qu’elles sont composées en fait de vrais légumes, tous plantés et poussés en terre, et tous prenant la pose le temps d’une photo, de manière à faire figure de lampe, moyennant l’ajout d’un pied et d’une ampoule ! Etonnant, non ?
 

Renseignements

AIDA Galerie - Strasbourg 67000 Strasbourg

Dates et horaires :

  • du Vendredi 5 Août 2022 au Mercredi 17 Août 2022 de 14h à 19h

Tarifs :

Gratuit

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