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ANAÏS WROBEL,
RESPONSABLE MARKETING ET COMMUNICATION
DU PARC DU PETIT PRINCE À UNGERSHEIM

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Chaque mois, nous venons à votre rencontre, acteur·rice·s locaux·ales de la communication et de l’événementiel, pour échanger sur votre parcours, votre vision du secteur et vos actions.

Pour ce quatrième entretien, nous avons interviewé Anaïs Wrobel, responsable marketing et communication du Parc du Petit Prince – un parc d’attractions à thème autour de l’œuvre d’Antoine de Saint-Exupéry, basé à Ungersheim, dans le Haut-Rhin – en pleine préparation pour la saison d’Halloween.

Originaire de Bourgogne, diplômée de la double formation “études interculturelles franco-allemandes” de l’ENS LSH/Uni Freiburg/Lyon II, Anaïs est arrivée en Alsace en 2017 pour travailler au Parc du Petit Prince comme responsable du développement international. Sa mission : faire connaître le parc à thème du deuxième livre le plus traduit au monde après la Bible à nos voisins allemands et suisses. Passionnée de littérature et de langues, elle gère aujourd’hui la communication du Parc et contribue également à la création des spectacles qui y sont proposés. 

Il est dans notre intérêt à toutes et tous de travailler en bonne intelligence avec les sites de proximité pour devenir un pôle majeur d’attractivité afin d’attirer les visiteurs venant d’un peu plus loin.

Anaïs Wrobel, responsable marketing et communication du Parc du Petit Prince © DR
Anaïs, tu prends tes fonctions de responsable marketing et communication du Parc du Petit Prince en 2019, quelques mois seulement avant une période très compliquée pour le secteur touristique…

Deux ans après mon arrivée au Parc, on me propose effectivement ce nouveau challenge. J’ai alors seulement quelques mois pour prendre mes marques, assurer la transition avec ma prédécesseure, préparer la saison suivante… avant que le COVID ne vienne tout bousculer. 

Une période compliquée mais formatrice où il a fallu apprendre à communiquer dans l’urgence, s’adapter, innover, faire, défaire, refaire… Si personne n’a envie de revivre cela, cet épisode douloureux nous a permis de souder davantage encore les équipes du Parc et de nous retrouver autour des valeurs humanistes prônées par Saint-Exupéry dans Le Petit Prince.

Toutes et tous, acteur·ice·s des secteurs du tourisme, des loisirs et de la culture, nous nous sommes donné·e·s énormément de mal pendant toute cette période pour informer et accueillir nos visiteur·euse·s dans les meilleures conditions possibles et leur offrir ce qu’ils/elles viennent chercher en poussant nos portes : de l’évasion, de l’aventure, de l’émotion… On peut en être fier·ère·s !

2023 marque la dixième saison du Parc du Petit Prince. Comment se porte-t-il depuis son ouverture en 2014 ? Quel bilan tirer à l’issue de cette nouvelle saison estivale ?

Le Parc du Petit Prince a ouvert ses portes sur l’ancien site du Bioscope, un parc de loisirs consacré à l’environnement qui, malgré la qualité des spectacles présentés, n’a malheureusement jamais réussi à trouver son public et s’est révélé être un gouffre financier pour  ses financeurs.

Lors de l’ouverture du Parc, il y avait beaucoup d’attente de la part du public. Les trois premières années se sont néanmoins révélées compliquées. Positionné comme un parc d’attractions alors qu’il s’agissait à l’époque davantage d’un parc à thème, le public ne trouvait pas ce qu’il était venu chercher. Par ailleurs, le contenu en lien avec l’œuvre de Saint-Exupéry n’était sans doute pas assez poussé. 

Depuis 2017, grâce à d’importants investissements, nous avons réussi à donner une autre envergure au Parc, à définir son identité, sa particularité et, je pense, trouvé un équilibre entre les manèges à sensation que le public attend d’un parc d’attractions et la poésie du Petit Prince à travers l’aménagement du site, nos animations et nos spectacles. 

L’an dernier, au sortir du COVID, nous avons réalisé notre meilleure année en termes de chiffre d’affaires et fait progresser notre fréquentation de 8% par jour d’ouverture. La saison d’Halloween, que nous préparons actuellement et qui s’est imposée comme un incontournable de la saison, y a grandement contribué avec près de 6 000 visiteurs rien que sur la journée du 31 octobre.  

En 2023, et malgré une météo capricieuse cet été – entre périodes de pluie en juillet et fortes chaleur en août – nous sommes à peu de choses près sur la même tendance que l’an dernier. On compte donc sur l’arrière saison, les vacances de la Toussaint et Halloween pour performer.

Dans le secteur hyper concurrentiel qu’est celui des loisirs, comment faites-vous pour fidéliser le public local et attirer également les touristes ?
La Région Grand Est, l’Alsace et le Sud Alsace disposent de nombreux atouts pour réussir à capter les touristes français, mais aussi étrangers. Outre leur place au cœur de l’Europe, ces territoires disposent d’une offre touristique et culturelle remarquable pour les familles.
 
Si l’on recense plusieurs parcs d’attractions à moins de deux heures du nôtre, chacun a sa place et je vois cela davantage comme un atout et une opportunité plutôt qu’une menace. Il est dans notre intérêt à toutes et tous de travailler en bonne intelligence avec les sites de proximité pour devenir un pôle majeur d’attractivité afin d’attirer les visiteurs venant d’un peu plus loin.
 
Aujourd’hui, la clientèle du Parc du Petit Prince est composée à 50% de locaux (ils étaient 70% à l’ouverture), 17% en provenance de départements limitrophes et de 18% d’étrangers. Tout au long de l’année, les locaux bénéficient de tarifs attractifs avec, par exemple, la mise en place d’un pass saison (dont le record établi par un abonné est de 104 visites sur une année), de réductions mais aussi de nouvelles attractions, animations et de temps forts chaque année plus attendus (Pâques, nocturnes, Halloween…).
 
Si l’image du Petit Prince parle d’elle-même, il nous faut néanmoins communiquer massivement chaque année et aller de plus en plus loin, sur le terrain ou sur le web. Par exemple, nous avons entrepris un important travail de référencement de notre site pour mieux le positionner sur les requêtes des internautes. Il sera également prochainement disponible dans de nouvelles langues comme l’italien ou encore l’espagnol. Enfin, nous investissons de plus en plus de plateformes de vente en ligne, notamment à l’étranger, pour développer la notoriété du parc et générer des visites.
Quels sont les trois mots qui guident la stratégie de communication du Parc du Petit Prince et comment cela se traduit ?

Tout d’abord, notre communication se veut poétique. Elle est le reflet de ce qu’est le Parc et l’univers du Petit Prince : une invitation à l’évasion, à vivre de belles aventures, à prendre le temps de vivre et de ressentir ses émotions. 

Ensuite, nous la voulons humaine. L’équipe dont j’ai la responsabilité est particulièrement présente sur le terrain. Nous gérons énormément de choses en interne pour être au plus près des visiteurs (mails, standard téléphonique, réclamations, médiation…) Cela nous permet d’être extrêmement réactif·ve·s et de répondre en direct à leurs attentes et questionnements. 

Enfin, notre communication est intergénérationnelle. Le Parc du Petit Prince s’adresse à beaucoup de monde et plus particulièrement aux enfants, aux jeunes parents et aux grands-parents. Elle s’adapte donc à chacune de nos cibles, dans le fond et la forme, mais en ayant toujours en trame de fond ce qui les relie les unes aux autres : l’univers poétique du Petit Prince.

Le Petit Prince en Alsacien
Le Petit Prince en Alsacien © DR
Quels sont les axes de développement du Parc du Petit Prince pour les années à venir ?

Le Parc du Petit Prince s’étend sur 24 hectares et compte plus de 30 attractions, spectacles, animations, jardins et ferme pédagogique, c’est aujourd’hui le plus grand parc d’attractions d’Alsace. Pour autant, notre ambition n’est pas de remplir tout l’espace disponible mais de compléter notre offre intelligemment et en accord avec nos valeurs et nos engagements. 

Nous avons mis et pris du temps pour définir l’identité du Parc. Nous savons aujourd’hui qui nous sommes et ce que nous avons envie de défendre, en interne mais aussi auprès du public. Par le biais des spectacles que nous avons développés ces dernières années, nous souhaitons notamment sensibiliser les plus jeunes aux enjeux environnementaux, à la cause animale et leur permettre ainsi de réfléchir et de participer au monde de demain. 

Pourquoi et comment le Parc du Petit Prince a-t-il choisi d’intégrer le JDS dans son plan média ?

Alsacienne d’adoption, c’est en tant que touriste et lectrice que j’ai découvert le JDS. Il m’a été particulièrement utile lors de mon arrivée pour m’intégrer culturellement et mieux appréhender le territoire et ses acteurs. Je suis toujours aussi impressionnée de l’offre proposée en termes de loisirs et de sorties ici, c’est incroyable !

Avant mon arrivée, le Parc communiquait principalement dans le magazine par le biais d’insertions et faisait de la diffusion via les JDS Box, dispositif très efficace avec son maillage territorial de proximité et de qualité. 

Nous avons ensuite décidé de développer notre communication digitale après avoir échangé sur le sujet avec Maéva, notre commerciale au JDS. L’audience importante du site nous a permis d’obtenir une plus grande visibilité, de créer du flux vers notre site grâce aux différents contenus sponsorisés sur le site du JDS et donc d’améliorer encore un peu plus notre référencement.  

C’est aujourd’hui un média indispensable à notre stratégie pour toucher le public local, habitants ou de passage, en quête de sorties à faire en famille. 

Pour conclure et en écho au nom de cette rubrique, quelle est ta vision du succès dans la vie ?

J’ai du succès une vision davantage liée aux émotions qu’il peut procurer, quelque chose qui ne résulte pas simplement d’une croix cochée lorsqu’un objectif est atteint. C’est la joie, la fierté… ces émotions que l’on peut toutes et tous vivre et qui contribuent à notre bien-être. Car au final, le succès n’est beau que lorsqu’il peut être partagé

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