Depuis son inauguration en septembre 2007, l’imposant bâtiment mulhousien a vécu une année riche et pleine de promesses. Rencontre avec Gérald Cohen, le doyen et vice-président de la faculté, qui dresse un premier bilan très positif.
Elle a apporté de grandes satisfactions. Il s’avère que les conditions de travail sont idéales, l’équipement est récent, particulièrement pour ce qui concerne les nouvelles technologies. La Fonderie en tant qu’espace de travail se révèle être fonctionnelle et agréable, autant pour le personnel que pour les étudiants. C’est véritablement un lieu d’enseignement et de recherche exceptionnel de par ses prestations. Sa réhabilitation (il s’agit d’un ancien bâtiment industriel) apporte un nouveau dynamisme au cœur de la ville, j’en suis convaincu ! Le bâtiment est d’ailleurs très demandé pour tout type d’événements (colloques, séminaires…).
Il y a d’abord des raisons visuelles et de prestance architecturale. Des raisons techniques aussi : nous possédons par exemple une salle de visioconférence, assez rare dans la région. Nous avons beaucoup de contacts avec les entreprises et le monde associatif. La Fonderie abrite un mélange de multiples acteurs, de multiples compétences et connaissances qui portent déjà leurs fruits. Un campus doit être ouvert, ne pas rester un espace clos. Les Mulhousiens doivent savoir que les ouvrages de la Bibliothèque Universitaire sont consultables par tout le monde ! Et les étudiants respectent cet endroit car il me semble qu’ils ont conscience de toutes ces qualités offertes.
Oui, malheureusement tout n’est pas rose. Nous avons les mêmes difficultés scolaires qu’un site universitaire classique. Mais nous y avons réfléchi et proposons deux innovations, dans le cadre du «Plan Réussite 1ère année» voulu par le gouvernement : il y aura, dès la rentrée prochaine, un semestre commun aux quatre grandes filières de la Fonderie (Droit, Economie & Société, Management, Langues & Affaires) pour laisser le temps aux étudiants de s’acclimater. On se concentrera alors sur ceux qui n’auraient pas le niveau requis en leur laissant la possibilité de passer la Licence en huit semestres (au lieu de six). Il y aura aussi ceux qu’on réorientera dans des filières plus courtes car mieux adaptées à leur mode de fonctionnement.
Pour moi la Fonderie doit être une sorte de vitrine du savoir et de l’enseignement mulhousien. Elle doit s’inscrire dans la vie économique et sociale locale. Nous avons comme volonté de soutenir aussi les porteurs de projets, d’apporter une aide aux montages d’entreprises. L’une des perspectives les plus motivantes est la création d’un "croissant" dynamique., c’est-à-dire un axe qui partirait du campus de l’Illberg, à vocation plus technologique et culturelle, et qui irait jusqu’à la gare et son futur centre d’affaires. Notre faculté serait alors le lien.
Vous accordez une grande d’importance au lien tissé avec le monde économique…
Un campus ne doit jamais s’éloigner de ces réalités-là. Dans cette logique, beaucoup d’enseignants de la Fonderie sont des professionnels.
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