Publicité

Kéwos : le Guebwillerois signe son premier one-man-show !

Cela fait deux ou trois ans que nous croisons régulièrement Kéwos sur les scènes alsaciennes. Théâtre d'improvisation, scènes ouvertes, stand-up, et même petits rôles dans des films ou séries à la télévision et sur Netflix... Le jeune homme travaille depuis un an sur la création de son premier one-man-show, "Employé Modèle"... qu'il jouera en primeur à l'ED&N à Sausheim, le 21 février 2025. - Mike Obri

Kéwos assure le show sur scène © Maurice Kloetzen Kéwos assure le show sur scène

Sa carte d'identité stipule Kévin Ringenbach, mais tout le monde l'appelle Kéwos. Dans les ruelles guebwilleroises, la plupart des badauds le saluent en souriant. Avec lui, l'humour n'est jamais loin, mais là, il ne blague pas : « Je flippe pour le spectacle du 21 février ! Depuis deux mois, j'y travaille tous les jours, c'est intense ! », lance le jeune homme, qui se fait accompagner par une metteuse en scène et un co-auteur professionnel pour l'occasion.

Reconnaissable facilement grâce à son look d'un autre temps, coupe mulet et moustache à la Village People, Kéwos est une des figures du stand-up alsacien. Cette apparence décalée - qui lui aura valu d'être retenu dans la série Netflix Tapie - pourrait être un simple coup marketing, mais possède en réalité une signification bien plus forte, plus symbolique. « Ce look à part, je ne l'avais pas imaginé comme une manière de me démarquer. Il est à double tranchant, un peu niche, il m'a autant fait réussir que rater des castings ! Quand j'ai eu 30 ans, j'ai assumé pleinement qui je suis, je me suis fait tatouer... C'était une façon concrète de dire au revoir à ma vie d'avant, j'ai quitté mon job alimentaire, et j'ai choisi de me lancer dans ce que j'aime vraiment faire. »

2025, l'année du premier seul en scène

« J'ai toujours utilisé l'humour pour m'en sortir au quotidien. Depuis le collège, on peut dire que j'étais moyen dans tous les domaines, j'allais toujours au plus simple, je ne me faisais pas confiance. Faire des blagues, ça me permettait de mieux le vivre », convient Kéwos. « J'ai fait plein de petits jobs, j'ai bossé dans l'entreprise de mon père, dans un food truck, dans un magasin bio... Puis, j'ai tenté mes premières scènes avec mes propres vannes. C'est assez violent : tu dois sortir de ta zone de confort. Après des années à faire du stand-up, j'ai toujours ce stress avant. Mais faire rire, c'est une gratification très forte. Dès que tu sors de scène, t'as envie de recommencer ! »

Dans ce premier spectacle, Employé Modèle, Kéwos évoque son parcours, ses galères professionnelles et ses interrogations sur les attentes normatives de la société : avoir un CDI, être propriétaire, réussir sa vie de famille... Des sujets qui parlent à tout le monde. « J'ai l'habitude de faire des passages de 15/20 minutes, mais écrire un show de plus d'une heure, c'est un défi ! Je ne remercierai jamais assez l'ED&N et son directeur Pierre-Jean Ibba pour leur soutien financier et technique », tient à souligner Kéwos, qui est en effet le premier humoriste local soutenu par la salle de Sausheim.

« Je surfe sur la vague ! J'espère faire tourner ce spectacle ensuite. Maintenant qu'il est écrit et mémorisé, ça serait quand même con de ne le jouer qu'une fois ! »

 

Chanson préférée ?
"J'irai où tu iras" de Céline Dion !

Film préféré ?
"Le Dîner de Cons", sans hésiter !

Humoriste favori ?
Aymeric Lompret, pour son univers très absurde.

Un café ou resto dans le coin ?
J'attends avec impatience la réouverture du bar Le Wah-Wah à Guebwiller, c'est une institution dans le secteur, tout le monde connaît.

Votre dernière grande joie ?
Quand l'ED&N m'a dit banco et m'a proposé d'y jouer pour la première fois mon spectacle ! C'est fou, c'est waouw ! Sinon, en petite joie plus récente, j'ai fait un tout pile en faisant le plein d'essence tout à l'heure.

Votre dernière grande peine ?
Mon chien s'est blessé à la patte dans les vignes. Méfiez-vous, c'est dangereux, les vignes.

Un truc préféré en Alsace ?
Les gens. L'ambiance. Je suis vraiment amoureux de ma région. On me dit parfois : "tu devrais t'installer à Paris pour tenter ta chance". J'y vais de plus en plus régulièrement, mais je suis toujours content de rentrer chez moi, en Alsace.

Date de dernière mise à jour le 31/01/2025.


Publicité

Newsletter JDS

Prêt pour un week-end de folie ? Chaque jeudi tous les bons plans sorties


Publicité