Visite commentée du Fort de Bouc

Suivez votre guide à travers les couloirs et pièces du château afin de découvrir l'histoire de ce lieu emblématique. Véritable forteresse, le Fort de Bouc a été construit dans son ensemble au XVIIe siècle.

© Otmartigues / MyriamF Visite commentée du Fort de Bouc

Au fil du temps, les aménagements intérieurs du fort ont changé et se sont adaptés aux envahisseurs :

• fortification de la tour ;
• utilisation du phare ;
• transformation de la glacière en prison ;
• ajout de bastions avec échauguettes…

Arpentez les couloirs du fort et découvrez les usages évolutifs de l'assommoir, accédez à la place d'armes et découvrez les casemates, la tour médiévale et les vestiges de bâtiments oubliés (la chapelle, les dortoirs des officiers et le logement du gouverneur), puis entrez dans la glacière - l'ancêtre du bunker - ayant servi de prison d'État.

Visitez les différentes salles, dont la salle de l'acte d'Union, dans laquelle le duc Henri d'Angoulême, envoyé du roi, signe l'acte d'Union des trois quartiers de Martigues en présence du juge Émile Bertrand et de Maître Coriolis. Vous aurez également la chance de découvrir une maquette du Fort de Bouc telle qu'elle a été présentée à Vauban lors de ses travaux.

À l'extérieur, vous emprunterez le chemin de ronde. Une vue panoramique du port de Port-de-Bouc et du paysage industriel s'offre à vous ! Sur le chemin, vous aurez l'occasion de découvrir l'artillerie, renouvelée par Napoléon III lors de son passage à Martigues. Il s'agit de canons de 3,5 tonnes, qui visaient notamment les bateaux anglais au XVIIe siècle.

Vous allez tout savoir de ce fort que l'on appelle aussi Fort Vauban. Pourquoi ? Vous allez le découvrir très vite !

Lors de cette visite, dont l'accès se fait en bateau depuis les canaux de Martigues, vous aurez l'occasion de découvrir ses lieux emblématiques. Le pont de Caronte, long de 943 mètres, a été mis en service en 1915 pour permettre aux TER et TGV de rejoindre Marseille depuis Miramas via Martigues. Il a la particularité de s'ouvrir pour laisser passer les paquebots désireux de rejoindre l'étang de Berre depuis la mer Méditerranée, et ainsi interrompre la circulation des trains.

Au retour, le bateau longera l'ancienne usine Verminck (fermée en 1985), dans laquelle on fabriquait des huiles et des savons, ainsi que le Calen, l'un des derniers de France. C'est ici que l'on fabrique notre célèbre poutargue, des œufs de muge séchés.