Le train pour Séoul

L’histoire commence dans une petite gare où les personnages attendent mais aucun train ne s’arrête. Ils sont peut-être oubliés, ou même exclus par tous ceux qui s’agitent autour d’eux dans cette petite gare où le temps semble s’être arrêté. Cependant, rien ne les retient, pas même la peur, dans leur course à l’intérieur du wagon.

Métaphores des mouvements sociaux ayant traversé la Corée depuis le XXe siècle, les trains de cette pièce font écho à d’autres révoltes partout dans le monde, dont certaines perdurent encore aujourd’hui.

De nombreux citoyens sud-coréens ont été persécutés et tués, pour certains durant des manifestations. Mais le peuple n’a jamais abandonné l’idée de prendre en charge son destin. Prendre le train pour la capitale, c’est continuer la lutte pour la liberté.

Adaptation de Le train pour Séoul, par Roh Kyong-shik, dans Un pays aussi lointain que le ciel, suivi de Le train pour Séoul et Le souffle des siècles, publié en 2004 aux éditions Imago.

Traduit du coréen par Han Yumi et Hervé Péjaudier