Publicité

Dans les coulisses du Bioscope

Deux heures et demie plus tard, Stéphane Legeron finit le tour du parc de 12 hectares au Dédaloscope. Il est entrain de vérifier une porte d'eau : « Quand il fait chaud et qu'il y a du vent comme aujourd'hui, il y a plus d'évaporation donc il faut remplir le bac avec de l'eau plus souvent ». Et ça, est-ce vraiment écologique dans un parc qui promeut le développement durable ? « La consommation d'eau n'est pas excessive parce que nous avons un circuit fermé : l'eau est pompée, filtrée et désinfectée, puis elle est renvoyée dans la porte d'eau. » Dans ce labyrinthe, on retrouve aussi les agents des espaces verts, car la végétation y est omniprésente et qu'il faut arroser, arracher les mauvaises herbes et jardiner dans le potager où poussent tomates, fraises, thym...

Des spectacles bien rôdés

Le Bioscope, ce ne sont pas que des attractions, mais aussi des spectacles. C'est le service animations et spectacles, dirigé par Cyril Roche, qui prépare la saison en amont : « Nous sommes un parc de loisirs et de découverte. Nous n'avons pas d'attractions à sensation, donc on essaye de donner une autre vision des loisirs, en mêlant le ludique et le pédagogique ». Les spectacles phare du Bioscope sont des commandes faites à des compagnies extérieures, comme c'est le cas pour Les Maîtres du feu et du Bioquizz. Puis il y a tout le reste – contes, danses, concerts, ateliers – élaboré en interne. Cette année, un gros travail a été réalisé sur le labyrinthe, revu et corrigé pour répondre au thème de l'aventure : « Pour cette route des épices, nous avons repris le concept de quête avec un carnet de route, avec des énigmes et des jeux...Nous ajoutons aussi au fil de la saison des personnages : il y aura un marchand, un marin, un chercheur d'or... Nous développons une interactivité avec le public en introduisant des effets comiques, par exemple une sirène qui a peur de l'eau... », indique Cyril Roche.

Et pour donner corps aux spectacles, les rendre plus vivants, il faut une régie. Yann Julé est régisseur général et s'occupe du son, de la lumière, de la vidéo... Pour les journées à forte affluence, en haute saison et les week-ends, il peut y avoir quatre à cinq spectacles différents à gérer, dont deux représentations des Maîtres du feu, le spectacle qui demande le plus d'attention : « Il est complexe d'un point de vue technique parce qu'il mle vidéo, son, pyrotechnie, mais aussi d'un point de vue sécurité parce qu'il y a des comédiens sur scène qui peuvent jouer potentiellement devant 500 spectateurs. On réalise des tests sur les flammes, le brouillard, les accroches pour les artistes, les équipements comme les nacelles... pour que tout se passe bien », explique-t-il.

Dans la même rubrique

Besoin d'idées sorties dans votre ville ?


Publicité

Abonnez-vous à la newsletter du JDS Mulhouse

Retrouvez chaque semaine nos bons plans sorties à Mulhouse


Publicité