Tarab

Eric Minh Cuong Castaing poursuit son compagnonnage avec le Festival de Marseille et dévoile une célébration performée avec le musicien libanais d’origine palestinienne Rayess Bek et six danseur·ses de la diaspora du Levant.

Entraîné·es par la danse dabkeh, une centaine de danseur·ses complices emporteront peu à peu le public, pour laisser libre cours aux sensations, expériences, émotions dans un vaste élan collectif.

Chorégraphe et artiste visuel, Eric Minh Cuong Castaing explore le mouvement avec l’idée de rendre visibles des corps invisibilisés, ou empêchés, par la pratique d’une danse propice à recréer du lien. Social, thérapeutique, intergénérationnel ou interculturel comme ici avec Tarab qui invite les corps et les esprits au mouvement, dans une envolée proche de la transe. Le tarab, c’est la voix de la poésie, de la musique, du chant ; celle qui suscite un émoi intense, un état quasi extatique. Une communion des sens insufflée par la musique contemporaine du Levant, guidée par la chorégraphie d’Eric Minh Cuong Castaing, co-créée avec les danseur·ses amateur·ices et professionnel·les. Délaissant l’interaction des êtres et des robots humanoïdes qui ont prévalu dans ses précédentes recherches autour de la danse et de la technologie (L’Âge d’or ou encore Forme(s) de vie), il reprend l’idée d’une fête chorégraphique et musicale (Sous Influence).

Tarab se focalise sur l’émotion brute, presque mystique, provoquée par les mélodies, le rythme, les silences, les respirations, pour que « danser ensemble » prenne tout son sens.

Avec le soutien des Grandes Tables.