Table ronde Société en chantier #4 : Traces, mémoire et récits

Comment l’art et l’archéologie s’emparent des traces du passé pour créer de nouveaux récits et éclairer aujourd’hui ?
En s’appuyant sur l’adaptation de L’amour après pour le théâtre, nous interrogerons l’incomplétude de nos mémoires collectives et la nécessité de travailler les traces pour réparer les manques, élargir les consciences, enrichir les imaginaires et enfin renouveler nos capacités d’agir. Sur l’invitation de la metteuse en scène Laure Werckmann, les archéologues Juliette Brangé et Michaël Landolt, viendront dialoguer à ses côtés, pour partager la façon dont leurs disciplines peuvent s’éclairer et faire avancer nos récits.

INTERVENANT·ES
Juliette Brangé archéologue contemporaine
Michaël Landolt archéologue, directeur du Mémorial du camp de concentration de Natzweiler-Struthof
Laure Werckmann metteuse en scène de la cie Lucie Warrant

TABLE RONDE proposée en écho au spectacle L'amour après
d’après le texte autobiographique de Marceline Loridan-Ivens écrit avec Judith Perrignon (éd. Grasset, 2018)
adapté et mis en scène par Laure Werckmann les 7 + 8 oct. à La Filature (plus d'infos sur http://www.lafilature.org)


à propos du cycle "Société en chantier"
Pour donner de l’étoffe et de la résonance aux spectacles et aux expositions accueillis à La Filature, Scène nationale, mais aussi faire dialoguer savoirs d’expert·es et savoirs d’usage, le cycle de rencontres « Société en chantier » entend donner la parole aux artistes, aux chercheur·euses et aux citoyen·nes. Ensemble, ils·elles interrogent le fonctionnement de nos démocraties, leur complexité, la diversité des points de vue et les implications des individu·es dans une société où les enjeux semblent parfois les dépasser. La Filature, Scène nationale de Mulhouse soutient depuis plus de trente ans les artistes qui innovent, questionnent et comprennent leur époque, dans un contexte d’interconnexion des crises – sanitaire, économique, sociale, environnementale. Convaincue que l’art peut sensibiliser la société à ces sujets, que l’imaginaire et le spirituel peuvent affronter le libéralisme, la consommation et autres affres de notre société, elle se positionne comme une passeuse de projets, de rencontres et de débats.