Orchestre de Paris et Klaus Mäkelä (direction)

Orchestre de Paris et Klaus Mäkelä (direction) en concert à Paris (Philharmonie de Paris - Cité de la musique ), les 4 octobre 2023 et 5 octobre 2023. Toutes les informations pratiques (tarifs, billetterie, plan de salle) pour ce concert sont à retrouver sur cette page. Réservez dès maintenant vos places pour assister à ce concert à Paris !

Philharmonie de Paris (1-R-2022-3944 & 4254, 2&3-R-2021-13751 & 13749) présente : ORCHESTRE DE PARIS / KLAUS MÄKELÄ - Yuja Wang - Debussy, Ravel, Bartók. Concert symphonique. Lieu : Grande salle Pierre Boulez - Philharmonie

PROGRAMME :

• Claude Debussy : Prélude à l'Après-midi d'un faune
• Maurice Ravel : Concerto en sol
• ENTRACTE
• Concerto pour la main gauche
• Béla Bartók : Le Mandarin merveilleux (Suite)

DISTRIBUTION :

• Orchestre de Paris
• Klaus Mäkelä, direction
• Yuja Wang, piano

Hédonisme sensuel du Faune de Debussy, enchantements équivoques du Mandarin de Bartók… À ces myriades de couleurs orchestrales répondent, confiés aux doigts de Yuja Wang, les sommets jumeaux du répertoire que sont les deux concertos de Ravel ! Libre évocation musicale du poème de Mallarmé, le Prélude à l'Après-midi d'un faune déplie, sous l'égide des arabesques de la flûte, toute sa sensualité onirique. Fondus-enchaînés de timbres et saveur archaïque contribuent à l'envoûtement sensoriel de cette pièce fameuse.

Après Debussy, voici Ravel avec son testamentaire Concerto en sol, qui réussit la fusion d'un imaginaire classique avec les accents d'un jazz parfois gershwinien. Sa prodigieuse énergie cède toutefois à l'émotion dans l'Adagio, où l'esprit de Mozart renaît dans une mélodie sublime, hypnotique et déchirante. Tout aussi illustre, et joué d'un seul tenant, est le Concerto pour la main gauche, avec son début obscur, sa haute tension dramatique, sa sauvagerie, sa virtuosité transcendante qui accueille, là encore, l'esprit de l'improvisation jazzistique.

Autre maître de la modernité musicale, Bartók conclut avec la Suite d'orchestre tirée de son ballet expressionniste, Le Mandarin merveilleux : une page brillante, réussissant l'étonnant mélange du réalisme cru et du fantastique, du vacarme industriel de la ville et de l'envoûtement orientaliste.