Magical Starsign débute par la mystérieuse disparition de Mademoiselle Madeleine, émérite professeur de magie. Décidé à tirer cette histoire au clair avec l’aide de vos cinq camarades apprentis magiciens, vous partirez explorer le système solaire Baklava grâce à la découverte d’une fusée au sommet de l’école.
RPG classique sur bien des aspects, Magical Starsign bénéficie d’une réalisation graphique excellente avec, outre un charac-design très réussi, des décors féeriques, fourmillants de détails et colorés à souhait. Les combats donnent eux, l’occasion de profiter de nombreux effets spéciaux lors des attaques magiques, seule ombre au tableau : une bande-son en demi-teinte.
Autre bonne surprise, la DS est ici parfaitement exploitée : déplacements, interactions avec le décor, navigation dans les menus et combats, tout se fait au stylet, apportant ainsi un confort de jeu non négligeable. Outre une lisibilité optimale pour les combats, le double écran permet de mettre en valeur les scènes clés d’une aventure, certes linéaire, mais suffisamment rythmée pour maintenir l’intérêt du joueur. Pratique lors des phases d’exploration, l’écran du haut permet à tout moment d’afficher le plan, les statistiques de votre équipe, mais également la carte céleste.
Permettant d’optimiser votre magie, l’alignement des planètes permet de savoir quel élément est favorisé lors des combats. L’alternance jour/nuit a également son importance, tout comme les antagonismes entre les forces élémentaires (terre, vent, feu, eau et bois) qui se révèlent décisifs pour s’assurer la victoire face à certains boss aussi énormes que coriaces. Outre l’aspect « stratégique » (le mot est un peu fort, car le jeu se veut très simple d’accès) qui découle de ce système, les combats, aléatoires et au tour par tour, s’avèrent très dynamiques, obligeant le joueur à rester actif pour pointer son stylet au bon moment afin d’accroître la défense de son personnage ou la puissance de son sort.
Rallongeant une durée de vie un peu courte (d’une vingtaine d’heures en ligne droite), un mode permettant à six joueurs de parcourir une série de donjons et de s’échanger des créatures est présent, mais seulement en local. Point de WiFi à l’horizon.
Note : 4/5
Test publié sur Pockett Videogames
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