J’imagine déjà le lecteur, habitué à nos succulents goulasch et autre gratins dauphinois se lamenter. Quoi ? ils vont nous donner la recette du jambon-beurre et de l’œuf dur ? Non ! Car à la différence du casse-croûte, généralement rapide, le pique-nique est un repas agréable élaboré à l’avance, souvent d’une durée prolongée et que l’on partage avec les fourmis.
Du point de vue étymologique, le terme est apparu à la fin du XIIIe siècle, soit, approximativement à l’époque de Bourvil et Jean Marais dans le Bossu. Dire "nic", c’est-à-dire "ne pas se soucier de", signifie "chose de peu de valeur". Si l’on en croit Robert, ma source, faire un repas à pique-nique c’est donc faire un repas où chacun amène sa contribution. L’expression aurait franchi la Manche au moment de la guerre de Cent-Ans qui, comme chacun le sait, a duré cent seize ans, pour nous revenir au XVIIIe siècle avec des "ck" fort disgracieux.
Bien sûr certains palefreniers, tel Littré, envisagent d’autres hypothèses moins fantaisistes mais nous ne les retiendrons pas. L’expression fut, est et restera française. On ne se bat pas pendant cent seize ans sans raison.
Plus sérieusement, notre ministère de l’Ecologie aurait proposé lors du Grenelle de l’environnement de suivre la Belgique et de taxer à 20% les produits fortement générateurs de déchets (vaisselle jetable, films en plastique et en aluminium...). Depuis le 1er juillet 2007 cette loi est applicable chez nos voisins sous l’appellation "taxe pique-nique".
L’idée en soi n’est pas stupide.
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