Non. Supertramp, ce n’est pas un groupe « de vieux ». Les chansons du duo Roger Hodgson/Rick Davies ont cette puissance rock et pop qui les rendent parfaitement intemporelles. Hasard ? Les sept membres de Dream(er) of Supertramp (ou presque) n’ont jamais que la trentaine. Le grand public identifie rapidement les tubes de Supertramp, qui passent en boucle à la radio depuis trois décennies : The Logical Song, Goodbye Stranger, It’s Raining Again, Dreamer...
© Mike Obri Dream(er) Of Supertramp en pleine répèt' !Ceux qui ont bossé la disco’ des Anglais se prosternent plutôt devant les monuments rock prog’ tels que Crime of the Century ou Child Of Vision. Les Dream(er) reprennent les uns et les autres. « C’est vrai, les groupes de cover ou tribute sont à la mode. Mais il y en a très peu consacrés à Supertramp », explique Magali Chargui, co-fondatrice du projet, et qui assure les chants. Patrice, l’autre co-fondateur, a récemment cédé sa place à Yann. Qui travaille les morceaux d’arrache-pied pour combler le retard par rapport aux six autres musiciens, bien en place depuis un an. « On prenait tellement de plaisir à reprendre les morceaux de Supertramp qu’on a décidé de monter un tribute band en bonne et due forme fin 2015 », ajoute-t-elle. Une fois la formation définitive adoptée, les musiciens ont répété plus de six mois pour être en mesure de reproduire fidèlement les chansons de Supertramp.
Ce qui est méga chouette avec ce groupe, c’est que ses différents membres viennent de toute l’Alsace : Saverne, Strasbourg, Cernay, Staffelfelden... Le Bas-Rhin et le Haut-Rhin unis pour la bonne cause ! Alex, au synthé, et Olivier, au saxo, sont des pros. Les autres ont tous un job à côté. Tous consacrent beaucoup de temps et d’énergie au groupe. Ces musiciens rendent ainsi un bel hommage qualitatif à l’esprit Supertramp. L’exécution technique est très carrée. Sur scène, c’est ciselé, précis. Ils ont tout pigé au son organique d’origine : on a parfois l’impression d’écouter le CD alors que tout est joué live.
Alex, derrière son clavier, donne le rythme. Et distribue parfois les bons points et les heures de colle : « Attention, au deuxième couplet, ça repart sur un ré mineur ». Yann, le nouveau chanteur-guitariste, a intérêt à piger rapidement les nuances de Goodbye Stranger. « Supertramp, c’est très subtile, c’est de la dentelle. J’ai hâte de monter sur scène avec eux... à sept musiciens, c’est de la grosse machine, c’est excitant, ça le fait ! », se réjouit le Strasbourgeois.
Ce qui manque sans doute aux Dream(er) Of Supertramp ? Du temps pour se consacrer aux besognes du marketing et de l’auto-promotion. Le groupe n’a pas (encore) de dates programmées dans la région dans les prochains temps... Et c’est vraiment dommage, car le concept est abouti et mériterait de tourner bien davantage. « On essaie au minimum d’avoir un cachet pour les deux pros et un défraiement pour les autres mais on ne va pas faire fortune avec notre tribute », sourit Alex. « On est là pour le plaisir de jouer. Monter sur scène, c’est une magnifique décharge d’adrénaline ! », conclut Magali.
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