Biofresh est un restaurant 100% vegan, bio et sans gluten. La totale, si on veut. Il a vu le jour en 2015, sur une initiative du franc-comtois Jacques Degueldre. Un personnage. Ce grand voyageur décide un jour de réaliser son rêve de gosse et de devenir... paysan. Il s'installe en Roumanie, près de Timisoara. Son principal client devient un restaurant végétarien... nommé Biofresh. « Cette cuisine-là n'existe nulle part ailleurs. Je voulais absolument sortir ces saveurs uniques de là-bas, ainsi que l'aspect nourriture "de santé", et revenir en France. L'installation à Mulhouse, c'était un peu le hasard ! Les portes se sont ouvertes plus facilement ici », s'amuse le chef d'entreprise.
© Biofresh Miam !L'essor général du mieux manger a été décisif. « Il y a cinq ans, on aurait fait faillite avec un tel concept ! Les gens se posent les bonnes questions maintenant. Internet offre la possibilité pour le consommateur de voir autre chose que la jolie publicité à la télé. L'information y circule. Les médocs dans la viande - une viande qu'on s'épuise à digérer - les pommes qui viennent de l'autre bout du monde, les lobbys, les produits laitiers qui sont nos amis pour la vie : mais oui, bien sûr ! », tranche Jacques Degueldre. 70% de ses clients ne sont pas vegan. « Certains me disent qu'ils viennent ici pour se désintoxiquer un peu... Je dialogue avec les gens, je ne suis pas avare de conseils. En France, on a une culture paysanne merveilleuse, des beaux produits, pas traités comme des malades... c'est ça que je défends. ça va dans le bon sens ».
Un second Biofresh vous attend désormais à l'entrée du magasin bio des Halles Nature à Mulhouse, avec des burgers végétaux, des falafels, des desserts et d'autres spécialité à déguster sur place ou à emporter !
Biofresh, aux Halles Nature, rue des Maréchaux
Tout a commencé à l'arrière d'un food truck, en écumant les marchés il y a trois ans. Aïssata Ball, vegan heureuse mais aussi diplômée en chimie verte, se dit qu'il est temps de proposer sa cuisine pleine de saveurs et bio au plus grand nombre, en mode resto. Et si du fast food sain existait, cela ressemblerait à quoi ? Aux plats que l'on peut dévorer chez Foodlink : wraps de falafels, veggiebox, frites fraîches à la Belge...
« Benoît, mon associé, est maraîcher bio. Tout ce qu'on peut faire pousser en Alsace, ça vient de chez lui. Le local et le bio, c'est essentiel dans notre philosophie. Rien que les tomates : il nourrit son sol pour donner un maximum de qualités au fruit, ça se sent dans l'assiette ! », explique Aïssata. « Certains sont encore surpris qu'on puisse faire un bon Muffin sans oeuf ou un plat qui a du goût sans viande, grâce à des épices variées. Et les frites ! Des vraies frites ! On m'en parle souvent... On se donne du mal, on a beaucoup de préparation chaque matin mais c'est un beau challenge, franchement. » Au vu du monde qui se presse chez Foodlink, le challenge a été relevé !
Foodlink, 46 rue de l'Arsenal
La Tambouille de Nainbus a pignon sur rue depuis 2009 du côté de la Cour des Maréchaux. Ce resto/cantine à l'ambiance très familiale n'ouvre que les midis pour une clientèle urbaine plutôt pressée à la pause déj'. Soyons réalistes : il y a presque dix ans, proposer de la nourriture exclusivement végétarienne, c'était de l'avant-garde culinaire. Il fallait être culoté. Les débuts n'ont d'ailleurs pas été faciles.
« On nous prenait pour une secte. Le restaurant ne fonctionnait pas bien, on était pas loin de mettre la clé sous la porte. Quand je l'ai repris en 2013, j'ai effectué quelques changements salvateurs, notamment le fait de proposer deux plats du jour », explique Mireille Jaeck, à la tête de La Tambouille et qui y officiait auparavant en tant que serveuse. « C'est clair que depuis cinq ans, le chiffre d'affaire ne fait que progresser. Les gens sont plus sensibles à ce qu'on propose ici. Même les jeunes. J'ai souvent des étudiants qui préfèrent manger ici qu'aller au McDo ! » Mireille et sa fille Jennifer obtiennent toujours de jolis compliments avec leurs bols de soupe maison, le bibeleskäs, le couscous de légumes ou le gratin de gnocchis, brocolis et parmesan.
« Je mange de temps en temps de la viande. D'ailleurs, la plupart de nos clients aussi : ils ne sont pas forcément végétariens mais viennent ici parce qu'ils savent que les produits sont frais, que c'est préparé du matin. On ne fait pas de chichis dans l'assiette, ça reste simple mais sain. »
La Tambouille de Nainbus, Cour des Maréchaux
On a parfois tendance à se perdre un peu avec certains termes. On reprécise, car ce n'est pas toujours méga-évident :
Le végétarien ne mange pas de viande (ni de poisson). Mais certains végétariens s'autorisent à consommer du lait, du fromage ou du miel, par exemple.
Le végétalien ne mange rien qui ne provienne d'un animal, directement ou indirectement.
Le végan est un végétalien... avec un sens de l'éthique qui va au-delà de son régime alimentaire, puisqu'il va également proscrire de son existence canapés en cuir, chaussures en cuir, vêtements en laine, etc.
Le flexitarien, terme joliment fabriqué, s'autorise à manger de temps à autre du poisson, des œufs, du fromage, etc.
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